Detaillierte Beitrags-Information

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Beitragstitel Enseigner l'intervention interculturelle : comment l'intégrer dans la formation des domaines de la santé et du social ?
Beitragscode P10
Autoren
  1. Sylvie Tétreault Haute école de travail social et de la santé - EESP (HES-SO)
  2. Nicolas Kühne Haute École Spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO) Vortragender
  3. Alida Gulfi Haute école de travail social Fribourg HETS-FR (HES-SO)
  4. Carine Bétrisey Haute école de travail social et de la santé - EESP (HES-SO)
  5. Yvan Leanza Université Laval
  6. Camille Brisset Université de Bordeaux
Präsentationsform Poster
Themengebiete
  • 3. Innovationen in der Hochschullehre der Gesundheitsberufe
Abstract Introduction
Les professionnels de la santé et du social sont amenés à travailler avec des populations de plus en plus hétérogènes (ex. : genre, âge, statut social, culture, langue ou situation de santé). Or, peu de cours dans la formation initiale les préparent à intervenir en contexte interculturel, notamment lors des stages. De même, les écrits scientifiques peinent à saisir les tenants et les aboutissants du développement de la sensibilité interculturelle chez les futurs professionnels. L’objectif de cette recherche est de documenter pendant trois ans les transformations des étudiants en ergothérapie et en travail social en lien avec leur rapport à l’Autre. La présentation mettra l’accent sur des éléments de réflexion pour les accompagner lors de leur formation.
Méthode
La recherche se base sur une méthode mixte et longitudinale (questionnaires, entretiens semi-dirigés, récits de pratique). Des mesures sont effectuées en première, en deuxième et en troisième année auprès d’étudiants en ergothérapie ou en travail social des Hautes écoles spécialisées de Suisse occidentale (HES-SO). Actuellement, 14 personnes ont complété la collecte des données.
Résultats
Les informations obtenues font ressortir des liens étroits entre les expériences antérieures à la formation et la représentation de l’Autre. Divers préjugés ou préoccupations en lien avec des marqueurs de différence (comme la langue, la culture, les signes visibles) modulent les comportements des étudiants. Ceci les conduit à se méfier de l’Autre et à lui attribuer, parfois à tort, des caractéristiques psychologiques, comportementales ou sociales. Les expériences réelles provenant des stages peuvent cristalliser ces croyances, ou amener un regard plus positif sur l’Autre de la part des participants. Ainsi, les données recueillies indiquent des transformations très variables d’un individu à l’autre. Toutefois, le stage représente un moment déterminant, non seulement pour l’apprentissage du métier, mais également pour le contact avec l’Autre.
Bilan
Les résultats obtenus soulignent l’importance de tenir compte des expériences antérieures à la formation et des représentations ou attitudes construites par les étudiants à propos de l’Autre. Grâce à des cours sur l’intervention interculturelle, les étudiants et leurs formateurs pourront travailler sur ces préjugés ou préoccupations afin de ne pas maintenir des idées préconçues qui nuisent à l’intervention auprès de personnes aux ancrages socioculturels divers.